Selon la formule stéréotypée, « en l'absence de toute disposition conventionnelle, législative ou réglementaire déterminant les cas où le visa peut être refusé (…) les autorités disposent d'un large pouvoir d'appréciation à cet égard, et peuvent se fonder non seulement sur des motifs tenant à l'ordre public mais sur toute considération d'intérêt général ». Lorsque le visa est sollicité pour séjourner en qualité de « visiteur », les autorités consulaires peuvent se fonder sur l’absence de nécessité d'un séjour permanent en France des ressortissants concernés qui souhaitent assurer la gestion de leurs affaires immobilières. Elles peuvent également mettre en avant un risque de détournement de l’objet du visa des candidats au séjour dont les enfants sont établis sur le territoire national (CE, 25 juill. 2008, M. Rachid A et Mme Babia B, req. n° 305697 : demande de visa formulée par des ressortissants algériens).