Dans le cadre du processus de révision générale des politiques publiques, une « cellule d’appui aux préfectures » a été mise en place à titre expérimental afin de coordonner le suivi des dossiers des étrangers placés en rétention administrative (Circ. n° IMIM0800050C, 31 déc. 2008 : Bull. off. Min. immigration, 30 janv. 2009). Cette expérimentation de six mois est conduite en Haute-Garonne (Toulouse-Cornebarrieu), en l’Ille-et-Vilaine (Saint-Jacques-de-la-Lande), dans le Nord (Lille-Lesquin I et II) et dans le Rhône (Lyon-Saint-Exupéry). Chargées de coordonner l’action des préfectures et des centres de rétention administrative, ces structures seront en charge pour six mois de la représentation de l’État devant les juridictions administratives et judiciaires et des aspects opérationnels liés à l’exécution des mesures de départ forcé. Ce dispositif vise notamment à améliorer le taux de représentation de l’État devant le juge administratif (11 %) et le juge des libertés et de la détention (22 %).