L'étranger entré en France en 1982, qui s'est fait "défavorablement fait remarquer des services de police dès l'âge de quinze ans", a été condamné en 1999 en correctionnel à une peine de quatre mois d'emprisonnement avec sursis puis en 2000 à trente mois d'emprisonnement pour des infractions à la législation sur les stupéfiants et à une interdiction définitive du territoire français peut être expulsé. "Eu égard à la répétition et à la gravité croissante de ces faits ainsi qu'à la persistance du comportement délictueux de l'intéressé", le ministre de l'intérieur ne commet pas d'erreur d'appréciation en estimant que l'expulsion constitue une nécessité impérieuse pour la sécurité publique. Si l'intérsesé fait valoir qu'il est entré en France à l'âge de six ans, que ses cinq frères et six soeurs ont la nationalité française, qu'il est intégré dans la société française et qu'il est père de deux enfants français nés en 2003 et 2005, la mesure d'expulsion prise à son encontre n'a pas, compte tenu de la nature et de la répétition des faits reprochés, porté au droit au respect de sa vie privée et familiale une atteinte excédant ce qui était nécessaire à la défense de l'ordre public (CAA Versailles, 6 juin 2006, req. n° 04VE02544).
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