L’acte de kafala n'entre dans aucune des catégories d'étrangers pour lesquelles une décision de refus de visa doit être motivée (Cf. C. étrangers, art. L. 211-2). En effet, à la différence de l'adoption, cet acte ne crée aucun lien de filiation. Il s'apparente à un simple transfert de l'autorité parentale qui n'emporte aucun droit de séjour particulier de l'enfant (CE, 27 juin 2008, Mme Fatima A, req. n° 291561).