Le préfet peut prendre un arrêté de reconduite à la frontière sans que l'inexactitude du patronyme et de la nationalité mentionnés dans son arrêté, de surcroît si cette erreur est imputable à la dissimulation par l'intéressé de sa véritable identité, soit susceptible d'en affecter la légalité. Il est toutefois nécessaire qu’il n'y a aucun doute sur le destinataire de l’arrêté et, sur le fond, que l’étranger ne soit pas en mesure de présenter un document justifiant de son entrée régulière en France ou un titre de séjour (CE, 13 oct. 2006, Préfet d'Ille-et-Vilaine c/ Boudissa, req. n° 273192).
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