Pour démontrer une violation de l'article 3-1 de la convention relative aux droits de l'enfant du 26 janvier 1990 relatif à l’intérêt supérieur de l’enfant, il est nécessaire d’établir que l’enfant qui fait l’objet d’un acte de kafala et dont la venue en France est sollicitée ne peut plus être pris en charge par ses parents dans le pays d’origine, notamment sur le chapitre de son entretien et de son éducation (CE, 27 juin 2008, Mme Fatima A, req. n° 291561).