Pour refuser le maintien en zone d’attente, le juge des libertés et de la détention ne peut pas estimer que l'administration n'a pas effectué toutes les recherches pour déterminer l’identité de l'étranger maintenu et s'assurer qu'il sera réacheminé dans le pays dont il a la nationalité. En effet, dans l'hypothèse où l'administration refuse l'entrée sur le territoire à un étranger et prononcer son placement en zone d'attente, elle doit simplement ramener l'intéressé au point où il a commencé à utiliser le moyen de transport par lequel il est arrivé en France. Elle n'a donc pas à tenir compte de sa nationalité (Cass. 1ère civ., 8 oct. 2008, Préfet du Val-de-Marne, req. n° 07-20.514. - C. étrangers, art. L. 213-4).